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Je, je suis libertin.e,
j'en parle à mon médecin !

Enquête auprès des usagers de club libertin

" Les libertins, ces gens que la nature a doué de la faculté d'aimer au-delà des limites qu'elle fixe à l'amour. "

Honoré de Balzac

 

 " Le libertinage c'est aimer au pluriel tout en restant singulier. "

Denis Grattepain  

" J'attends que la sexualité se démocratise afin que chacun puisse révéler sa vraie nature sans en souffrir socialement. "

Catherine Millet

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Résumé

Contextualisation

En France, plus de la moitié des personnes découvrant leur séropositivité au VIH en 2018 se sont contaminées par rapport hétérosexuel, dont 1/3 diagnostiquées à un stade avancé.

Les personnes multipartenaires sont absentes des recommandations de dépistage, or seulement 34% se dépistent.

Le libertinage est associé au multi-partenariat. Pour limiter les occasions manquées de dépistage, une meilleure connaissance de cette population est nécessaire.

Objectifs

Description des personnes fréquentant les clubs libertins, de leurs comportements en termes de prévention et dépistage. Evaluation de l’abord de la sexualité en consultation.

Méthode

Enquête transversale par distribution d'auto-questionnaires anonymes de décembre 2018 à décembre 2019, dans des établissements libertins, lors d’actions de prévention et dépistage menées par des CeGIDD et acteurs associatifs. Analyse avec Excel® et BiostaTGV®.

Résultats

Cent-vingt-quatre questionnaires ont été analysés.

Les hommes (50,8%) se déclaraient hétérosexuels à 77,8% ; un quart avaient des pratiques bisexuelles. Les femmes (46%) pratiquaient plus la bisexualité (63,2%) qu’elle ne le déclaraient (42,1%)(p=0,02).

Un homme sur deux sortait seul en club, contre 28,6% des femmes (p=0,02).

Les rapports anaux et vaginaux étaient mieux protégés par les personnes libertinant en couple comparativement à celles fréquentant uniquement d’autres partenaires (94,7% contre 77,9%, p=0,01 et 91,7% contre 86,6%, p=0,01). Plus de 20% des rapports à risque n’étaient pas dépistés.

Le premier recours au dépistage était le CeGIDD (39,5%), puis le médecin traitant (26,3%).

En consultation, le patient était à l’initiative du dépistage dans 35,6% des cas, contre 24,4% par le médecin. Ces chiffres étaient influencés par l’abord de la sexualité et du libertinage.

Les répondants considéraient que leur sexualité (47,6%) et leur dépistage (38,5%) ne regardaient pas leur médecin ; 28 % n’avaient pas été dépistés dans l’année. L’abord de ces thématiques était facilité par des consultations plus fréquentes (p=0,02).

Discussion

Notre mode de recrutement a limité la généralisation des résultats à l’ensemble d’une communauté mais a révélé des occasions manquées de dépistage chez une population à risque.

Conclusion

Aborder la Santé Sexuelle en consultation, sans préjuger de la sexualité de chacun, permettrait de dépister précocement les IST, dont le VIH, et d’apporter une information pertinente et adaptée aux pratiques de nos patients.

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Bureau de travail

Ce travail  a été dirigé par le Dr PILLARD et le Dr BRUEL du Département de Médecine Générale de l'Université Jean Monnet de Saint Etienne.

C'est en tant qu'interne que le Dr PILLARD a eu l'idée de ce sujet.

Il permettait de faire le lien entre son travail de thèse sur les occasions manquées de dépistage du VIH en médecine générale et son stage au CeGIDD.

En effet, au cours d'une action de dépistage en club libertin elle avait pu constater que "l'habit ne fait pas le moine".

Questionnaire de l'étude

Diffusion au cours d'actions de prévention et dépistage,

Dans les établissements libertins de la Loire et un sauna libertin de Lyon,

De décembre 2018 à décembre 2019.

Cliquez sur l'image et faites défiler.

Questionnaire de l'étude

TELECHARGEZ L'ETUDE COMPLETE

Auteurs

Alix ANDRE

Mathilde PILLARD

Sebastien BRUEL

Département de médecine générale,

UFR Jacques-Lisfranc, Université de Saint-Etienne

Etude complète
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Poster de l'étude
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